26 février 2015
Par Jules Dufort — Finances publiques, Inégalités, Politiques gouvernementales
Les CPE coûtent entre deux et trois milliards de dollars au Trésor public québécois chaque année. Ainsi, les places en CPE coûtent plus de 60 $ par jour comparativement à 35 $ en moyenne pour une garderie privée. Or, les familles à revenus modestes (50 000 $ et moins) ont un accès limité aux CPE en raison des tarifs exigés ainsi que leur faible pouvoir de représentation face aux décideurs politiques.
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24 février 2015
Par Nicolas Zorn — Autre, Science économique
Hypothèse centrale de l’économie orthodoxe, le principe de l’offre et la demande ne serait pourtant qu’un élément parmi d’autres à considérer pour comprendre comment sont déterminés les prix dans les marchés des biens et services. Au contraire, les entreprises jouent un rôle déterminant dans la fixation des prix. Ce troisième billet traitant de l’approche postkeynésienne abordera les lacunes des théories marginalistes des prix et de l’entreprise.
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22 février 2015
Par Gérard Bélanger — Gouvernance, Institutions, Politiques gouvernementales, Science économique
Dans tous les pays, les dépenses des administrations publiques totalisent une part considérable de la production. En 2013, pour le Canada, elles représentaient 41,1 pourcent du PIB contre 39,0 pour les États-Unis et 57,0 pour la France. Le Canada connut un rapport supérieur à 50 pourcent aux années 1991 à 1993.
L’intervention gouvernementale ne se limite pas aux seules dépenses publiques. Les modes d’intervention qui modifient les prix relatifs sont fort nombreux : subventions, taxes, tarifs douaniers, contingentements, entreprises publiques, achats préférentiels, réglementations traditionnelles ou sociales, interdictions…
Il y a quelques années, un courriel publicitaire me transmettait l’information suivante : « Les Publications Canadiennes offrent au public une édition révisée de l’Annuaire des subventions au Québec 2011 contenant plus de 1800 programmes d’aides et de subventions provenant des divers paliers gouvernementaux et organismes. » Cela montre les difficultés de bien mesurer l’importance relative des interventions publiques dans l’économie.
Ce texte et d’autres qui devraient suivre ne s’intéressent pas au contenu des processus politiques comme leur incidence sur les différents secteurs de l’économie, mais plutôt sur le contenant ou comment se prennent les décisions. Des économistes ont-ils apporté un éclairage à ce sujet ? Le premier en liste est surement Kenneth Arrow et l’incohérence dans le résultat de l’agrégation des préférences individuelles.
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18 février 2015
Par Nicolas Zorn — Analyses structurelles, Croissance, Science économique
La croissance économique est un enjeu omniprésent des débats politiques. Pourquoi est-elle si faible depuis la crise ? Comment en générer davantage ? Nos sociétés modernes en dépendent (trop?). Comment est-elle déterminée ? L’approche postkeynésienne fournit une théorie empiriquement éprouvée empiriquement, reposant sur la demande plutôt que sur les facteurs de l’offre, comme le font les théories orthodoxes. Ce billet, le deuxième d’une série de huit, abordera brièvement les enjeux de ces deux approches.
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15 février 2015
Par Gérard Bélanger — Analyses structurelles, Gouvernance, Institutions, Politiques gouvernementales, Science économique
Avec deux projets de loi, le gouvernement du Québec a entrepris une réforme du réseau de la santé et des services sociaux. Le premier, qui est maintenant adopté, « prévoit la création, pour chaque région sociosanitaire, d’un établissement régional issu de la fusion de l’agence de santé et des services sociaux et de l’ensemble des établissements publics de la région, sauf pour la région de Montréal…». En résumé, le nombre d’établissements passe de plus de 180 à une trentaine.
Le deuxième projet de loi « prévoit notamment qu’un médecin omnipraticien doit assumer le suivi médical d’un nombre minimal de patients et qu’un médecin spécialiste doit recevoir en consultation, ailleurs qu’au service d’urgence d’un établissement, un nombre minimal de patients ».
Il ne s’agit pas ici de présenter une analyse de ces deux documents, mais plutôt de les situer dans le cadre d’un financement centralisé et de présenter différents modèles de déconcentration des réseaux.
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